Lettre d'adieu OS HP

« Mon amour,

Dire adieu à quelqu’un ce n’est jamais très facile.
Des milliers de sentiments traversent notre cœur, des tonnes de pensées affluent dans notre esprit.
Il y a tant de choses que l’on aimerait dire et faire pendant le peu de temps qu’il nous reste a vivre ensemble ; mais à chaque fois c’est la même chose on est bloqués, rien ne sort, rien ne viens hormis le silence, cette attente incontournable autant qu’insoutenable.
Ce silence qui encore et toujours pèse jusqu’a créer une barrière infranchissable.
On essaye d’instaurer un dialogue, de se parler, de se prouver notre amour. Mais au bout du compte on s’aperçoit que tout cela n’est qu’un mirage, une illusion déchue de ce qu’était le temps avant.
On a peur de divulguer ces choses, ces mots qui nous sont chères et que l’on se disait sans concession avant. Et désormais tout cela on le cache au fond de soi avec tellement de soins pour être certain que jamais on auras à les dire pour la dernière fois que même la plus blanche et la plus éclatante des lumières ne pourra pas les retrouver dans cette grotte sinueuse qu’est notre cœur.
L’esprit contrôle nos réactions et nos sentiments, l’esprit connaît la peur et la douleur de perdre quelqu’un que l’on aime plus que tout, quelqu’un sans qui la vie n’existe plus, quelqu’un sans qui l’air devient irrespirable, quelqu’un qui fait parti de nous.
Chaque fois que l’on ferme les yeux pour essayer vainement de trouver le sommeil, c’est ce même rêve qui revient inlassablement. Ce rêve où l’on rêve que la vérité n’est pas vrai, que tout cela est un mirage ou une mauvaise blague inventée par un être malsain qui ne veux que notre perte et notre malheur. On aimerait se réveiller, se dire que tout est faux mais on ne trouve jamais la sortie, cette porte qui permet de fuir cette réalité devenue trop dure à accepter. Mais parfois lorsque le sommeil est moins agité, on rêve d’une vie où l’on ne serait jamais séparés.
Ce n’est pas la femme que j’aime que je vais perdre, ni même une amante, c’est ma moitié, mon tout, mon âme sœur.
Rien sur terre n’aura jamais autant compter que toi, que moi, que nous. Où que je sois et où que j’aille, nos cœurs seront ensemble pour l’éternité.
Je me souviens de ce que tu m’as dit une fois, que tu me serais à jamais reconnaissante de tout le bonheur que je t’avais apporté et tu disait surtout que je t’avais apportée la plus belle chose de ta vie, un homme que tu aimera sans compter et sans freiner ce que tu ressent, un homme qui saurait t’aimer pour toi et pour toute les qualités que tu possède, tu est si douce, tu as un cœur fragile et lorsque que l’on le reçoit, ce ne peut être qu’un incommensurable bonheur.
Si tu savais comme je m’en veux, de devoir partir, de te laisser seule avec ta peine, de ne plus être là quand tu n’iras pas bien, de ne plus te conseiller et t’épauler. Pardonne moi s’il te plait.
Je te dois tellement, tu m’as appris à m’accepter tel que je suis, tu m’as rendu meilleur.
Je te souhaite d’être heureuse, désormais tu devras te débrouiller sans moi, mais je te connais et je suis certain que tu réussiras.
Même au delà la mort, je t’aimerai. Je te suivrais comme une ombre et tu pourras ressentir mon amour jusqu’à ce que nous soyons à nouveau réunis dans l’au-delà.

Je t’aime.
Severus »